Les forains, les routiers ou les
«bandits de grands chemins» ce sont tous ces nomades qui vivent
autrement que la majorité et qui s’inventent donc une autre forme de
stabilité. Lorsque même les croyances, l’amour et la famille sont remis
en cause, c’est tout votre monde qui chancèle. Voilà ce que ressent
Isabelle lorsqu’elle réalise, après 5 ans d’aveuglement, qu’Aymeric,
celui pour qui elle a tout quitté, n’est que un voleur.
Les notions de voyage et de route étaient intéressantes parce qu’elles appuient un sentiment de non-conséquence, de liberté et de fuite, tout à la fois. Ceux-ci étant les sentiments temporaires que provoque l’assouvissement d’un vice. Il était important d’appuyer sur le fait que ce n’est pas par nécessité mais par décision qu’Aymeric finit par tenter d’y remédier et que ce n’est qu’en en comprenant tous les tenant et les aboutissant qu’il parvient à transformer ce vice en talent.
C’est l’histoire d’un vice, un vice qui a pris petit à petit tant de place, qu’il en devient indispensable.
Le soucis principal d’un vice, c’est qu’il fait tellement partie de nous-même que l’on en oublie qu’il est possible de vivre sans. Ici, les petits larcins d’Aymeric ont pris tant de place qu’ils sont devenus le centre de la vie de tous ceux qu’il aime. Sa femme, pourtant une fervente catholique et même sa fille de 6 ans participent à ses petites arnaques, tant et si bien, que ce vice laisse effectivement croire que sans lui ça ne fonctionnerait pas. J’ai pensé que ce serait plus intéressant si le spectateur aussi était tiraillé par le paradoxe. Je voulais que, quand on regarde ce film, on ait presque envie qu’ils poursuivent leurs vols pour qu’ils continuent à avoir cette vie de famille atypique. Cependant, il fallait qu’avec l’avancement du film on se pose, comme Isabelle, la question de savoir si cette vie de famille était possible sans le vol. Le père mourrant doit être un électro-choc de réalité dans la vie sans conséquences qu’ils se plaisaient à vivre jusqu’à maintenant. Il était important de développer les principes et le caractère droit du père pour démontrer qu’être sur la route et aimer cela ne veut pas dire vivre sans foi ni loi. J’ai donc développé un patriarche qui se bat depuis toujours pour échapper aux stéréotypes collés aux forains.
Les notions de voyage et de route étaient intéressantes parce qu’elles appuient un sentiment de non-conséquence, de liberté et de fuite, tout à la fois. Ceux-ci étant les sentiments temporaires que provoque l’assouvissement d’un vice. Il était important d’appuyer sur le fait que ce n’est pas par nécessité mais par décision qu’Aymeric finit par tenter d’y remédier et que ce n’est qu’en en comprenant tous les tenant et les aboutissant qu’il parvient à transformer ce vice en talent.
C’est l’histoire d’un vice, un vice qui a pris petit à petit tant de place, qu’il en devient indispensable.
Le soucis principal d’un vice, c’est qu’il fait tellement partie de nous-même que l’on en oublie qu’il est possible de vivre sans. Ici, les petits larcins d’Aymeric ont pris tant de place qu’ils sont devenus le centre de la vie de tous ceux qu’il aime. Sa femme, pourtant une fervente catholique et même sa fille de 6 ans participent à ses petites arnaques, tant et si bien, que ce vice laisse effectivement croire que sans lui ça ne fonctionnerait pas. J’ai pensé que ce serait plus intéressant si le spectateur aussi était tiraillé par le paradoxe. Je voulais que, quand on regarde ce film, on ait presque envie qu’ils poursuivent leurs vols pour qu’ils continuent à avoir cette vie de famille atypique. Cependant, il fallait qu’avec l’avancement du film on se pose, comme Isabelle, la question de savoir si cette vie de famille était possible sans le vol. Le père mourrant doit être un électro-choc de réalité dans la vie sans conséquences qu’ils se plaisaient à vivre jusqu’à maintenant. Il était important de développer les principes et le caractère droit du père pour démontrer qu’être sur la route et aimer cela ne veut pas dire vivre sans foi ni loi. J’ai donc développé un patriarche qui se bat depuis toujours pour échapper aux stéréotypes collés aux forains.
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